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2014/07/03

Regard sur Jésus (6)

Jésus se décrivait hier, (Lc 12, 49), comme celui qui jette le feu sur la terre et il exprimait le souhait que ce feu se répande. Pourquoi ne ferait-il pas en sorte que ce souhait soit réalité, puisqu'il est Dieu? On oublie que Dieu est infiniment respectueux de notre liberté. Il ne mettra pas le feu là où on l'attend avec un boyau d'arrosage.

Jésus est allé dans la synagogue de son village, Nazareth, et, après avoir lu un texte d'Isaie, (Lc,4,18) il a déclaré être celui dont parle le prophète Isaie, et l'on a été "choqué" de ce que l'on entendait de sa bouche. À un moment, on a voulu le précipiter du haut d'un escarpement. Il était pourtant chez les siens et on a voulu le tuer.


Nous avons notre liberté et nous pouvons accueillir ou refuser le salut que Jésus nous apporte. Et lui respectera toujours notre liberté. Il ne nous convertira pas de force. Cependant il fera tout, il donnera tout pour que notre coeur s'ouvre à son amour.

2014/06/29

Regard sur Jésus (5)

On écoute Jésus en Lc 12, 49: "Je suis venu jeter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé!" On a compris que Jésus parle ici du feu de la foi et de l'amour. Ce feu-là se répand, embrâse et purifie. Il détruit le mal et tout ce qui est contraire à l'amour, comme la haîne, la rancune et les perversions de toutes sortes. Jésus s'est fait lui-même l'incarnation de ce feu d'amour en allant jusqu'au bout du don de soi pour nous.

On ne peut estimer ce que ce feu de Jésus nous vaut de force et de réconfort si nous l'accueillons avec gratitude. Cela dépasse notre entendement. On ne peut, en retour, que lui donner notre pauvre reconnaissance.


La comparaison du feu qui devient incendie à la grandeur de la terre nous fait comprendre un peu la grandeur de l'amour qui brûle dans le coeur de Jésus. Mais ce n'est qu'une comparaison. Ce qui se passe vraiment dans le coeur de Jésus est d'une autre dimension tellement plus grande qu'on la dit infinie. Jésus n'avait que des comparaisons à notre niveau d'expérience pour parler de l'infinie tendresse de Dieu.


2014/06/26

Un regard sur Jésus (4)

L'humanité avait besoin d'être sauvée. Elle attendait un messie qui viendrait donner sens à la souffrance et à la mort. L'existence entière était comme bloquée, n'aboutissant nulle part. Ce Messie ne pouvait venir que de Dieu et il serait Dieu. Il est venu en effet, envoyé par Dieu, son propre Fils, et son nom veut dire Sauveur. "Voici l'homme!" a dit Pilate. Nous savons que le tombeau ne l'a pas retenu et qu'il est ressuscité de la mort, ouvrant ainsi tout grande la porte de son Royaume. C'était la réponse que l'on attendait au non-sens de l'existence. La souffrance avait maintenant une valeur et la mort conduisait à la Vie. Cet homme-là, parce qu'il est Dieu, a redonné au monde la Vie pleine "déjà et pas encore", avec plein d'Espérance dedans. Nous le connaissons, cet homme qui s'appelle Jésus, et nous l'aimons de tout notre coeur.

"Car depuis qu'il est venu,
En nous tout a changé;
Un monde est disparu,
Un autre monde est né,

Depuis qu'il est venu." 
(Robert Lebel)


2014/06/25

Un regard sur Jésus (3)

Pilate, en montrant Jésus flagellé et couronné d'épines, dit à la foule: "Voici l'homme". Par ces mots, il révêle ici, dans son être intime, celui qui est Dieu et homme à la fois. Sans le savoir, il dit implicitement à la foule, et donc à nous: Celui-ci est l'Homme véritable. Tout en étant capable de se libérer de vous et de moi, il fait sien le sort que je lui réserve par votre acharnement contre lui et il le fait par amour. Voilà qui est cet homme que vous accusez de se faire Dieu. C'est ce que disent pour moi ces deux mots-là qui n'ont l'air de rien.


On croirait entendre ici la première leçon de christologie donnée au monde. Et, paradoxalement, elle nous vient d'un païen. Comme quoi cet "homme", Jésus, prend sur lui le salut de l'humanité entière.




2014/06/23

Un regard sur Jésus (2)


Il s'agit de l'accueillir comme on accueille un ami, tout en sachant qu'il est plus qu'un ami, d'être familier sans tomber dans la familiarité, respectueux comme devaient l'être Marie et Joseph avec lui, comme les apôtres et disciples après avoir entendu ses paroles et vu ses miracles. En tout cas, on ne devrait pas être indifférent comme devant un étranger. Ce serait lui laisser savoir qu'on ne le connaît pas et qu'on n'est pas intéressé à le connaître.