Marie entre toutes les femmes

Après avoir créé l'homme et la femme

au commencement, il est dit dans la Genèse:

"Dieu vit que cela était très bon" (Gn1, 31).

Qu'est-ce que Dieu a bien pu dire de Marie,

après qu'elle fut devenue mère de son Fils?

Nous savons qu'Élisabeth, sa cousine, a dit d'elle:

"Bénie es-tu entre les femmes, et béni le fruit de ton sein."

Dans l'histoire de l'humanité, Marie est unique

par le choix que Dieu fait de sa personne

pour mettre au monde le Rédempteur.

En même temps, elle relève le statut des femmes

à un niveau jamais atteint auparavant.

Elle est celle en qui Dieu met sa confiance.

L'Esprit Saint et Marie conjointement

font que le mystère de l'Incarnation

se réalise selon le plan éternel de Dieu.

Le monde de toutes les époques reçoit le salut,

grâce au oui inconditionnel de Marie.

Comme Marie s'épanouit dans son rôle de mère de Dieu,

ainsi toutes les femmes du monde trouvent leur épanouissement

dans leur rôle de maman dans la grande famille humaine.

La contribution de chacune d'elles n'est pas moindre

que celle de son homme, fût-il ministre dans un gouvernement.

Marie, l'humble Marie de Nazareth , nous dépasse tous

en grandeur et dignité dans le projet de Dieu.

Elle nous précède sur le chemin de son fils

et intercède pour nous en sa qualité de choisie de Dieu.

Pensées 426

1. La santé est la normalité; on l’accueille sans en parler.
   
2. L’adversité est l’occasion d’un plus ou d’un moins,
   
3. d’un plus grand amour ou d’une désaffection.
   
4. La conscience que Dieu prend soin fait la différence.
   
5. La confiance en Dieu précède le miracle,
   
6. comme la foi précède l’espérance et l’amour.
   
7. Dieu voit tout, sait tout et nous aime éperdument.
   
8. L’amour de Dieu fait la bonne santé en nous.
   
9. Dieu voit les détresses de nos cœurs et les prend sur Lui,
   

  10.  comme a fait Jésus se laissant clouer à la croix. 

Marie en sa foi

La foi de Marie est première.

Elle n'a été devancée

par aucun serviteur de Dieu dans l'Église.

Elle est à l'origine même du projet de Dieu

de s'incarner en son Fils, une foi audacieuse,

car elle doit croire à quelque chose d'humainement impossible.

Il faut voir la spontanéité dans sa réponse à l'ange de l'Annonciation:

Une seule question: "Comment cela se fera-t-il puisque je suis vierge?"

Et à la réponse de l'ange, c'est tout de suite:

"Me voici, qu'il me soit fait selon ta parole"

La foi de Marie est entière. Si les disciples ont vacillé

au départ abrupt et combien éprouvant de leur Maître,

on ne voit pas ce vacillement en Marie.

Elle est au pied de la croix, confiante en son Fils,

comme elle le fut à Cana, au premier miracle de Jésus,

sur sa propre initiative.

La foi de Marie est humble.

Elle accueille le mystère de sa mission

sans en faire état au grand public.

C'était pourtant quelque chose

d'immensément grand qu'elle vivait.

Seul l'amour silencieux importe pour elle.

La foi de Marie est attentive aux enfants

de la grande famille chrétienne.

On vient de partout l'implorer en ses sanctuaires

semés ici et là dans le monde.

Et toujours, elle répond aux prières.

La foi de Marie est joyeuse

donnant à l'Église un visage attirant.

"Réjouis-toi, Marie, pleine de grâce,

Le Seigneur est avec toi.

Tu es bénie entre les femmes

et Jésus, ton enfant, est béni."

Pensées 425

1. Rien n’est plus mortel que la guerre.
   
2. Ceux qui fabriquent les armes savent pourtant quel usage on en fera.
   
3. La guerre est une tuerie organisée et prolongée le temps qu’il faudra.
   
4. Ce sont nos jeunes, conditionnés mentalement, qui en font les frais.
   
5. Les généraux et décideurs bien payés demeurent loin en arrière.
   
6. La guerre coûte les yeux de la tête, et ce n’est pas une figure de style.
   
7. Nos esprits s’égarent dans la guerre; « Il faut vaincre à tout prix ».
   
8. Peut-on mourir dans la paix quand on meurt à la guerre?
   
9. Une nation se bâtit dans la paix, non dans la guerre.
   

  10.  « Ayons le Vérité pour ceinture, dit saint Paul, la Justice pour cuirasse, et pour chaussures, le Zèle à proclamer l’Évangile de la paix» (Ep 6, 14). 

Marie avec son seigneur

Le Christ est le médiateur et Marie

nous fait entrer en communion avec Lui.

Le "Je vous salue, Marie" nous emmène

à un "Je vous reconnais, Jésus

pour notre Seigneur incomparable".

Marie est la mère qui contemple son Jésus

et nous invite à le contempler avec elle.

Elle est avec son Seigneur. C'est ce que dit bien

le " Je vous salue, pleine de grâce,

le Seigneur est avec vous..."

La tendresse de Marie est celle d'une mère

qui presse sur son cœur

celui qui veut bien se confier à elle.

À son tour, elle le présente à son Fils

pour que le miracle de la guérison éclate,

comme à la noce: "Faites tout ce qu'il vous dira",

Les cruches d'eau, par son intercession,

deviennent remplies jusqu'au bord

du meilleur vin qu'on n'ait jamais bu.

Et cela pour tous les invités qui voudront boire

et pour ceux-là qui, jusqu'à la fin des siècles

Pensées 424

1. On est quelqu’un par sa capacité d’aimer.
   
2. Le vrai « quelqu’un » est la personne cachée sous les apparences.
   
3. Devenir quelqu’un, c’est devenir entier en ses responsabilités,
   
4. devenir mature en ce qu’on fait, dit et pense.
   
5. La pâte humaine, pour lever, a besoin du levain de la foi.
   
6. Cette foi ne s’achète pas au supermarché.
   
7. Cette foi est plus-être avec les autres et mieux-être avec soi-même.
   
8. Elle est souci de contribuer sa part humblement.
   
9. Elle re met en cause les indifférences et médiocrités.
   

  10.  On est quelqu’un quand on est frère, sœur, ami, concitoyen concerné et responsable. 

Marie, Mère de Jean et de nous

Marie devient mère de Jean

par la parole de Jésus en croix:

"Femme, voici ton fils, Jean, voici ta mère."

En Jean, dans l'Église et à travers les siècles,

on a vu les disciples et tous les croyants.

Marie était avec les cent-vingt dans le cénacle

le matin de la Pentecôte. Elle a sûrement

suivi le parcours de la première communauté de foi

pour la réconforter de sa présence.

On ne connaît pas toutes les circonstances de sa vie

et on ne sait rien de sa mort.

Ceux qui ont écrit en ce temps

étaient centrés sur Jésus. Ils n'ont pas cru nécessaire

de nous informer de sa présence

auprès de la communauté, ni des circonstances de sa mort.

Donc rareté de documents sur Marie,

mais richesse incroyable

des quelques-uns que nous avons sur elle.

Plus tard, on a compris l'apport de Marie

dans la mission de son Fils.

Présence d'abord dans la communauté

et réconfort dans la prière et l'engagement des disciples.

Avec le temps, les siècles même,

Marie s'est révélée comme intermédiaire

entre son Fils et nous et on l'a beaucoup priée.

En 1854, Pie 1X a défini le dogme de l'Immaculée Conception.

et Pie X11, en 1950, celui de l'Assomption.

La mariologie était alors à son sommet.