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2014/12/26

La brebis retrouvée (Lc 15, 1s)

"Quel berger, dit Jésus, n'ira pas à la recherche de sa brebis perdue et n'éprouvera pas de la joie qand il la trouve? De même il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour les autres qui n'ont pas à se repentir."

En lisant cet évangile, on se prend à désirer être cette brebis-là que le divin Berger ramène sur ses épaules tout à la joie de l'avoir retrouvée. Mais qui nous a fait croire que nous n'étions pas cette brebis-là? Nos égarements ne sont-ils pas assez évidents et nombreux pour nous en convaincre? N'avons-nous pas la conviction que Jésus est venu nous chercher des centaines et des milliers de fois? Il faut le croire parce que c'est vrai et nous en montrer reconnaissants.

On est donc porté à se croire bon, à se croire parmi les quatre-vingt-dix-neuf qui n'ont pas besoin d'être secourues! Jésus veut simplement nous dire ici qu'il aime qu'on se sache en besoin de lui et qu'on fasse appel à lui. C'est alors qu'on entre en relation particulière avec lui et qu'on lui reconnait et accorde le droit de nous prendre avec lui dans ses bras ou sur ses épaules ou dans son coeur. Pour cette sorte d'intimité, il nous faut ouvrir notre coeur et désirer lui appartenir.


J'ai donné comme titre à cette méditation "La brebis retrouvée" et non "La brebis perdue" Nous sommes tous retrouvés et bien des fois. Nous sommes tous sauvés. Jésus est notre Sauveur. C'est pourquoi il y a de la joie dans l'air en ce temps de Noël. Il s'est incarné pour nous sauver. Sans sa venue,nous serions encore dans l'Ancien Testament à l'attendre. Gloria in excelsis Deo!


2014/12/25

Noel

25 décembre, soir de Noël.

On a célébré sans doute
hier soir et aujourd'hui.
les familles se rencontrent.
Quand il s'agit de célébrer la venue de Dieu
chez nous dans un enfant comme nous
et pas vraiment comme nous
du fait qu'il est Dieu.
"Au commencement était le Verbe,
et le Verbe était avec Dieu,
et le Verbe était Dieu."
"Il est venu comme l'un des nôtres,
et nous n'en croyions pas nos yeux..."

Alors, en ce soir de Noël, il convient 
de nous tourner vers Lui
pour lui exprimer notre reconnaissance
de nous avoir visités d'une façon visible, 
tangible, et de nous avoir dit
ce qu'il nous faut savoir 
pour le suivre. 

Merci, Jésus, et prends-nous 
ton amour. 

2014/10/16

Ceci clôt la série de l'aventure exaltante de la foi. Nous prenons une pause d'environ deux mois 
et serons de retour à la mi-décembre 2014. Bon automne!




2014/10/15

L'aventure de la foi (34)

La foi de Paul et l'écharde dans sa chair.

"Il m'a été mis une écharde dans ma chair... pour que je ne fasse pas d'orgueil. Trois fois, j'ai prié le Seigneur... mais il m'a dit: " Ma grâce te suffit: car la puissance se déploie dans la faiblesse". ... c'est pourquoi je me complais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les détresses, dans les persécutions et les angoisses... car lorsque je suis faible, c'est alors que je suis fort (2 Co 12, 7-10).

On ne sait pas quelle était cette écharde dans sa chair, mais on sait qu'elle fut sa force. Les contrariétés de la vie, quand elles sont bien acceptées, deviennent des forces pour aller plus loin. Un tel discours n'est pas à la mode de nos jours. N'empêche que c'est la vérité. C'est quand on trébuche que la force de Jésus se prête à nous pour nous relever.


Ce témoignage de Paul nous fait comprendre que la faiblesse accrochée à Jésus est plus forte que tout. Belle leçon pour nous qui capitalisons sur nos acquis.


2014/10/14

L'aventure exaltante de la foi (33)

La foi et le Notre Père

Pourrais-tu dire le Notre Père sans la foi? Pourrais-tu dire: Que ton nom soit sanctifié? Tu ne pourrais pas. Et si tu le disais, ce serait une moquerie, une risée.

Pourrais-tu dire: Que ton règne vienne et que ta volonté soit faite! Tu n'aurais même pas idée en toi de ce règne ni de ce Père à qui tu parlerais. Ce serait du faire-semblant tout le long.

Pourrais-tu dire: Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien? Certainement pas, car ce pain quotidien, c'est toi seul qui le ferais et il goûterait souvent amer. Il n'aurait rien à voir avec ton éternité.

Pourrais-tu dire: Pardonne-nous nos offenses? Si tu ne crois pas en Dieu, des offenses, tu n'en commets pas. Tu es tout blanc, tout net.

Pourrais-tu dire: Comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés? Une phrase comme celle-là suppose que nous croyons en Quelqu'un qui a le coeur assez grand pour nous pardonner. Mais toi, n'ayant pas besoin de pardon, est-ce que tu pardonnerais à ceux qui t'ont offensé?

Pourrais-tu dire: Et délivre-nous du mal? Tu ne pourrais pas, car le mal, tu l'accommoderais à ta manière.


Sans la foi, tu t'en irais dans la vie sans un Père qui prend soin et à qui tu peux te confier. Tu ne serais même pas solidaire de tes frères qui, eux, disent humblement Notre Père.

2014/10/12

L'aventure exaltante de la foi (32)

C'est réconfortant de croire en Dieu.

On se rappelle la parabole des ouvriers envoyés à la vigne. Le Maître veut donner aux derniers arrivés autant qu'à ceux qui ont supporté le poids de la chaleur tout le jour. Le Maître n'est pas injuste envers les premiers; Il est seulement munificent envers les derniers.

On a une idée étroite de la justice parce qu'on ne connaît pas le coeur des personnes. Dieu voit le coeur et sait la mesure de l'amour. Il sait qui a fait quoi et pourquoi. Il connaît les antécédents qui ont motivé les actions. Il n'a pas besoin d'un procès avec témoins. Et surtout, surtout, Il est toute largesse.

Le dernier embauché n'a pas fait exprès pour arriver en retard au travail et Dieu le sait. Lui donner moins que les autres serait le juger sur un mérite extérieur plutôt que sur son mérite intérieur, c'est-à-dire sur qui il est vraiment.


La foi permet d'entrer dans les dispositions de Dieu pour nous. C'est pourquoi elle est si réconfortante.



2014/10/09

L'aventure exaltante de la foi (31)

Deux moments de Pierre (Mc 8, 31 et Jn 6, 68)

"Jésus se mit à leur dire: " Le Fils de l'homme doit beaucoup souffrir, être rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, être tué et, après trois jours, ressusciter." Pierre, le tirant à lui, se mit à le morigéner. Mais lui... admonesta Pierre: "Passe derrière moi, Satan! car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes."

Il nous arrive de commettre des impairs, mais toujours Jésus se fait présent pour nous ramener à Lui.

Le second moment de Pierre est plus positif: "Jésus dit aux Douze: " Voulez-partir vous aussi?" Simon-Pierre répondit: "Seigneur, à qui irions-nous? tu as les paroles de la vie éternelle! Nous croyons et nous avons reconnu que tu es le Saint de Dieu."

Si Pierre a été capable d'erreurs, nous le sommes également. C'est dans ce second moment que Pierre se révèle vrai. Comme quand il a pleuré après son triple reniement. Notre vrai visage se révèle dans nos seconds moments, ceux que l'on appelle des grâces de conversion.


L'aventure de la foi connaît des trébuchements. L'important est de rebondir plus solide qu'avant.