Pensées 434

1. 1925 : une famille québécoise compte plus ou moins 12 enfants;
   
2. 1955 : elle n’en compte plus que 4 ou 5.
   
3. 1985: on n'en est à 2 enfants par famille;
   
4. deux beaux enfants qui se partagent l’héritage familial.
   
5. Pourtant on s’inquiète pour leur avenir.
   
6. Il s’est produit en ces années une autre sorte de décalage
   
7. en notre mentalité, car on n’est plus sûr de rien.
   
8. On en vient à négliger sa foi et ses devoirs religieux.
   
9. L’économie, grand dieu, est entre les mains de quelques-uns.
   

  10.  Les monopoles financiers sont les nouvelles divinités adorables. 

Marie, mère de Dieu

Cela semble bien impossible

que Marie soit Mère de Dieu.

Cela semble impossible,

si l'on songe que Marie

est la mère de l'homme Jésus

dans la communauté de Nazareth.

Comment une maman toute humaine

pourrait être mère de Celui

en qui fut créé le ciel et la terre?

Mais s'agit-il ici de comprendre?

Ne s'agit-il pas plutôt

d'exprimer en langage humain

la grandeur incomparable

de celle qui est "comblée de grâce",

et en qui le Seigneur Dieu a accompli

le mystère de la naissance de son Fils

en l'Esprit-Saint?

Le Christ n'est pas divisé en sa personne.

mais Il a bien double nature: divine et humaine,

en une seule personne divine.

Marie est Mère de Dieu "en sa génération humaine",

comme le dit bien Jean-Paul 11

en sa catéchèse du 27 novembre 1996. (Voir

"Le mystère de l'Église" p.494: Marie

est la mère du Verbe incarné qui est Dieu."

Pensées 433

1. La Concurrence est le nouveau dieu à notre niveau.
   
2. Le libre marché dicte sa loi et le monde se met à genoux.
   
3. Les forts en affaires s’assoient à table bien à l’aise.
   
4. Tant qu’on a la chance, on laisse aller les choses.
   
5. On ne voit pas les autres, surtout pas les plus faibles,
   
6. ceux qui n’ont pas de mots, de noms ni de place à table.
   
7. Ceux-là ont faim à mourir mais sont sans voix pour le crier.
   
8. À côté d’eux, nous sommes les mieux placés pour les voir,
   
9. les entendre et leur partager quelque chose de nos surplus.
   

  10. Le partage dans la compassion, ça nous concerne au premier chef, nous qui avons la foi en Celui qui nous a aimés à l’infini et qui a tout donné. 

Le sourire de Marie

C'est l'extrême pauvreté

dans cette étable.

Marie n'a même pas un berceau

où déposer l'enfant.

Elle met au monde, dit Luc,

son fils, premier né,

l'emmaillote et le couche

dans une mangeoire" (Lc2, 7).

Le Fils du Très-Haut

commence très bas sa vie

dans l'humilité la plus totale,

pour la terminer, comme on sait,

au niveau des criminels;

bien que, en sa personne,

Il soit au niveau de Dieu.

Pas de suite retenue pour lui

dans un hôtel 4-étoiles.

Ses visiteurs sont des bergers.

Ils sont humbles eux aussi.

L'ange leur a dit:

"Soyez sans crainte;

c'est une grande nouvelle

que je vous annonce.

Elle réjouira le peuple qui aura cru.

Un Sauveur vous est né aujourd'hui.

C'est le Christ, le Seigneur."

Ils sont tout heureux d'accourir.

Ils témoigneront plus tard auprès des leurs.

Et Marie les accueille, ce jour-là,

avec la même joie.

Le sourire de Marie

passe ce jour-là à l'histoire.

Pensées 432

1. Le capital, plus que jamais, multiplie ses visites aux plus riches.
   
2. Il a beau jeu, est bien reçu et joue toujours gagnant.
   
3. De plus en plus, il fait impression et en impose.
   
4. Il n’a pas souci de ceux qui gênent et traînent en arrière.
   
5. Comment aurait-il souci, occupé qu’il est à ses prébendes?
   
6. Il adore ses dieux : Contrôle et Domination.
   
7. Le néolibéralisme est sa théorie; il faut y croire ou mourir.
   
8. Il faut laisser les forces du marché s’exercer, prétend-il.
   
9. «Ce sont les forts qui assurent le progrès», soutient-il.
   

 10.   Heureusement, pour y voir clair, que nous avons les béatitudes. « Heureux, toi qui n’as rien... » Heureux, toi qui prends soin... » 

Marie, la Bienheureuse

"Mon âme exalte de joie dans le Seigneur

et mon esprit jubile en mon Dieu!"

C'est ce que reconnait Marie,

en réponse à la salutation d'Élisabeth.

"Il s'est penché sur son humble servante."

Marie est transportée de joie.

"toutes les générations désormais

me diront bienheureuse."

Marie est consciente

que la faveur qu'elle a reçue

sera reconnue universellement.

"Le Puissant fit en moi des merveilles.

Saint est son nom." Elle rend grâce

à son Seigneur qu'elle appelle "le Puissant".

Ces merveilles se rattachent

à la conception virginale

de son Jésus en elle.

Elle est tout heureuse

d'être la choisie de Dieu

pour cette Œuvre

qu'elle reconnaît divine,

un ineffable mystère.

La miséricorde de Dieu

réalise son projet

en elle et par elle.

Dieu a eu besoin d'elle

et a fait appel. Son "oui"

participe au salut de l'humanité.

Pour Marie, cela demeure

un ineffable mystère.

Pensées 431

1. Le Bien en toi ne fait pas de bruit.
   
2. Il n’exige pas de ta personne ce qu’elle ne peut donner.
   
3. Il comprend qu’elle puisse avoir des défauts.
   
4. Il ne veut pas qu’elle s’attarde à ses imperfections.
   
5. Il veut la voir occupée à bien faire
   
6. Il se réjouit de tout ce qu’elle accomplit généreusement.
   
7. Le Bien, c’est ce que Dieu a mis de bon en ta personne.
   
8. Il veut la voir reconnaissante pour son image en elle.
   
9. Tu veux que Dieu soit content de toi? Sois content de Lui et apprends à le lui dire.
   

 10.  Apprécie le blé dans ton champ et ne perds pas ton temps à maudire l’ivraie. Donne ton attention au blé afin de favoriser sa croissance. 

Marie, nouvelle Ève

La première Êve a péché;

la nouvelle Ève donne naissance

à Celui qui libère du péché.

La première Ève choisit

de faire à sa volonté.

La nouvelle Ève dit:

"Que ta volonté

s'accomplisse sur moi."

La première Ève

entraîne dans le "quant-à-soi".

La nouvelle Ève dit:

"Voici, je suis ta servante."

La première Ève n'est pas à l'écoute.

La nouvelle Ève écoute

et se prête au projet de Dieu.

Marie est cette nouvelle Ève

qui accueille, et coopère.

Elle s'offre pour accomplir

ce que Dieu a en vue pour elle

et pour l'humanité entière.