Marie avec son seigneur

Le Christ est le médiateur et Marie

nous fait entrer en communion avec Lui.

Le "Je vous salue, Marie" nous emmène

à un "Je vous reconnais, Jésus

pour notre Seigneur incomparable".

Marie est la mère qui contemple son Jésus

et nous invite à le contempler avec elle.

Elle est avec son Seigneur. C'est ce que dit bien

le " Je vous salue, pleine de grâce,

le Seigneur est avec vous..."

La tendresse de Marie est celle d'une mère

qui presse sur son cœur

celui qui veut bien se confier à elle.

À son tour, elle le présente à son Fils

pour que le miracle de la guérison éclate,

comme à la noce: "Faites tout ce qu'il vous dira",

Les cruches d'eau, par son intercession,

deviennent remplies jusqu'au bord

du meilleur vin qu'on n'ait jamais bu.

Et cela pour tous les invités qui voudront boire

et pour ceux-là qui, jusqu'à la fin des siècles

Pensées 424

1. On est quelqu’un par sa capacité d’aimer.
   
2. Le vrai « quelqu’un » est la personne cachée sous les apparences.
   
3. Devenir quelqu’un, c’est devenir entier en ses responsabilités,
   
4. devenir mature en ce qu’on fait, dit et pense.
   
5. La pâte humaine, pour lever, a besoin du levain de la foi.
   
6. Cette foi ne s’achète pas au supermarché.
   
7. Cette foi est plus-être avec les autres et mieux-être avec soi-même.
   
8. Elle est souci de contribuer sa part humblement.
   
9. Elle re met en cause les indifférences et médiocrités.
   

  10.  On est quelqu’un quand on est frère, sœur, ami, concitoyen concerné et responsable. 

Marie, Mère de Jean et de nous

Marie devient mère de Jean

par la parole de Jésus en croix:

"Femme, voici ton fils, Jean, voici ta mère."

En Jean, dans l'Église et à travers les siècles,

on a vu les disciples et tous les croyants.

Marie était avec les cent-vingt dans le cénacle

le matin de la Pentecôte. Elle a sûrement

suivi le parcours de la première communauté de foi

pour la réconforter de sa présence.

On ne connaît pas toutes les circonstances de sa vie

et on ne sait rien de sa mort.

Ceux qui ont écrit en ce temps

étaient centrés sur Jésus. Ils n'ont pas cru nécessaire

de nous informer de sa présence

auprès de la communauté, ni des circonstances de sa mort.

Donc rareté de documents sur Marie,

mais richesse incroyable

des quelques-uns que nous avons sur elle.

Plus tard, on a compris l'apport de Marie

dans la mission de son Fils.

Présence d'abord dans la communauté

et réconfort dans la prière et l'engagement des disciples.

Avec le temps, les siècles même,

Marie s'est révélée comme intermédiaire

entre son Fils et nous et on l'a beaucoup priée.

En 1854, Pie 1X a défini le dogme de l'Immaculée Conception.

et Pie X11, en 1950, celui de l'Assomption.

La mariologie était alors à son sommet.

Pensées 423

1. Il n’est rien de plus essentiel à la vie que la nourriture.
   
2. Dès arrivé au monde, l’enfant prend dans le lait sa subsistance.
   
3. Il faut se bien nourrir pour se maintenir en santé.
   
4. Les nourritures terrestres sont de toutes sortes et qualités.
   
5. L’esprit fait ses choix de nourritures pour le meilleur ou le pire.
   
6. Le cœur également a ses soifs et ses faims.
   
7. « L’homme est un faible roseau, mais un roseau pensant. » (Pascal)
   
8. Et parce qu’il est pensant, il choisit ses nourritures.
   
9. Dis-moi de quoi tu te nourris et je te dirai qui tu es.
   

  10.  Dis-moi de qui tu te nourris et je te dirai à qui tu ressembles. 

Marie et nous

Comment parler de Marie

sans parler d'abord à Marie?

Elle est la seule qui sait.

D'autant plus que son Fils

ouvre son cœur à son mystère:

cette conception virginale en elle.

D'autant plus aussi que l'Esprit en elle

n'a pas manqué de l'informer intérieurement

sur son rôle en cette œuvre

à laquelle elle participe si intimement.

De sorte que, en s'adressant à elle,

on peut apprendre beaucoup

en ce qui est humainement possible de connaître

de sa mission auprès de son Fils

et également auprès de nous,

les enfants de la grande famille humaine.

Comme Marie peut nous aider à aimer son Fils,

elle peut également nous aider

à mieux la comprendre elle-même,

à l'aimer et à la prier. Elle est toujours disposée

à écouter nos prières qu'elle reçoit avec grâce

et qu'elle peut exaucer dans l'amour de son Fils.

Pensées 422

1. Des guerres, des conflits, il s’en commet à plein dans le monde.
   
2. Des kyrielles d’injustices au nom de toutes sortes de lois commodes.
   
3. Richesse, domination des uns vs pauvreté et soumission des autres.
   
4. Cela étant constaté, il faut voir l’autre côté de la médaille.
   
5. Il faut voir le bien dans le monde plutôt que le mal.
   
6. Les clartés plutôt que les zones d’ombre et même de ténèbres.
   
7. Aide-en-soin, appui financier, partage, prise en charge, bénévolat.
   
8. Soutien moral, présence, réconfort, solidarités dans la justice...
   
9. Foi, Espérance, Charité se donnant la main dans la compassion.
   

  10.  L’Esprit fait en nous le vouloir et l’agir. Il donne le goût d’être présent sur le chantier de l’Amour. Il renouvelle la face de la terre. 

Marie et son mystère

Marie est mystérieuse avec son secret bien gardé

de la conception virginale de Jésus.

Joseph, tout à côté, se demande lui aussi

comment cela a bien pu se produire.

Marie a entendu Syméon prophétiser sur l'enfant:

"... mes yeux ont vu ton salut

que tu as préparé à la face des peuples:

lumière pour éclairer les nations païennes

et gloire d'Israël, ton peuple.

S'ajoutent les paroles d'Anne, la prophétesse

qui proclame les louanges de Dieu

et parle de l'enfant à tous ceux

qui attendent la libération d'Israël.

Marie pense à ces autres paroles

que Syméon a ajoutées pour elle:

Vois, ton fils qui est là provoquera la chute

et le relèvement de beaucoup en Israël.

Il sera un signe de division.

Toi-même, en ton cœur,

tu seras transpercée d'un glaive.

Marie pense: "Mon fils, Jésus,

il est bien de moi ... et pourtant...

il est de l'Esprit Saint... il sera lumière

pour éclairer les nations païennes...".

Que de mystère pour l'humble Marie!

"Et ce glaive qui me transpercera...?"

Marie est devant un grand mystère

qui sera son sujet de méditation

tous les jours de sa vie.

Pensées 421.

1. Considérons le bien en nous plutôt que le mal.
   
2. Concentrons notre attention sur la miséricorde infinie de Dieu.
   
3. L’ivraie dans notre champ retient trop notre attention.
   
4. On s’évertue à l’arracher alors qu’à la moisson elle sera brûlée.
   
5. L’ennemi est bien content de nous voir tout occupé à son ivraie.
   
6. Ayons plutôt confiance dans le blé qui lève et promet la récolte.
   
7. Voyons surtout le Semeur en sa grande sollicitude pour nous.
   
8. Il nous donne sa Vie pour que nous soyons éternellement avec Lui.
   
9. « Reconnaissez que vous êtes des serviteurs inutiles (Lc17, 10).
   

 10.   Ne cessons de rendre grâce pour tout le bien que le Seigneur a fait en nous et pour le salut qu’Il nous a chèrement mérité.