Pensées 460

1. La foi inspire confiance dans la vie.
   
2. La foi s’appuie sur le roc de la Parole de Dieu.
   
3. La foi guérit la vie de sa dispersion aux quatre vents de l’histoire.
   
4. Elle la guérit de ses enfermements dans des définitions humaines.
   
5. Dieu est l’âme de notre vie
   
6. par son image, sa ressemblance, le reflet subsistant de Lui-même
   
7. et par la présence de son Esprit en nous.
   
8. Croire en Dieu, notre Père, c’est croire à sa révélation en son Fils.
   
9. Dieu veut que ses enfants vivent de sa Vie et le rejoignent à la fin de leur parcours ici-bas pour l’éternité avec Lui en son Royaume.
   

  10.  Nous sommes tous invités chez Lui où la vie est abondante en ce Royaume divinement accueillant. 

Contrition parfaite

L'enfant prodigue aurait pu regretter

pour une meilleure raison et se dire, par exemple:

"Mon père, je l'ai offensé.

Il est là qui m'attend, j'en suis sûr.

J'ai été bien ingrat de le quitter comme j'ai fait.

Il me pardonne, je sais bien.

Je sais combien il est bon.

Si je revenais, je sais quelle joie il aurait à me revoir...

car il me considère toujours comme son enfant,

j'en suis certain.

Je n'avais pas raison de lui faire ce coup.

Tiens! Je me lève, je reviens vers lui.

Si l'enfant prodigue était revenu

avec ces dispositions en son cœur,

il me semble que son regret

aurait été plus trempé d'amour.

Sa contrition aurait été plus parfaite;

elle aurait été un acte de foi et d'espérance et d'amour.

Pensées 459

1. Nous avons tous besoin d’Absolu.
   
2. Personne ne veut perdre son temps, son travail, sa vie.
   
3. Personne ne veut faire un constat d’échec à la fin de sa vie.
   
4. Il est de nécessité absolu que la vie ait un sens au-delà du quotidien.
   
5. On n’est pas venu à la vie pour y laisser à la fin des cendres dans une urne.
   
6. Le sens nous a été révélé en Jésus.
   
7. Jésus nous a dit ce qu’il faut savoir du projet de son Père,
   
8. et comment nous y associer avec l’aide de l’Esprit.
   
9. Il nous a montré la voie.
   

  10.  Il a marché le premier en cette voie jusqu’à l’apothéose finale : la mort en croix et la Résurrection. 

Contrition imparfaite

Contrition veut dire regret.

On peut regretter pour de bonnes raisons;

on peut aussi regretter pour de moins bonnes.

L'enfant prodigue en est là à regretter,

parce qu'il n'en peut plus,

parce qu'il est dégoûté de lui-même,

déçu au possible.

Il a fait bêtises sur bêtises.

Un matin, il se décide:

"Je me lèverai et j'irai vers mon père.

Je lui dirai: "J'ai péché contre le ciel et contre toi.

Reprends-moi, veux-tu?

Je ne suis pas digne, je le sais.

Traite-moi comme le dernier de tes serviteurs,

sans plus d'égards."

Ce scénario en tête, il revient à la maison,

contrition, oui, mais imparfaite,

parce que centrée sur lui-même.

Pensées 458

1. La femme devient maman dès la présence de l’enfant en elle,
   
2. dès le premier instant de cette présence.
   
3. C’est cette vie en elle qui la fait maman,
   
4. comme c’est cette vie en lui qui le fait enfant à l’image de Dieu;
   
5. le temps n’y est que comme facteur d’accompagnement.
   
6. L’enfant se réalise par la vie qui germe en lui.
   
7. La maman assure les conditions favorables; elle ne crée pas la vie.
   
8. Dieu crée la vie.
   
9. La vie humaine exige respect à toutes les étapes de son développement.
   

  10.  Elle n’est pas « disposable » pour quelque « droit » que ce soit, à quelque temps que ce soit... parce qu’elle est à l’image de la Vie 

Le plus content

Plus que se dire croyant, l'être vraiment.

Plus que les prières, le cœur.

Plus que les paroles, la présence,

en continuelle harmonie avec.

Plus que les bons offices, l'exemple,

la charité vraie qui coûte,

et laisser Dieu en juger.

Faire ce que l'on fait toujours quand on est en amour,

se tenir à l'écoute et répondre avec son cœur.

Dieu ne cesse pas de nous aimer.

Il nous aime malgré nous,

mais il aime tellement mieux nous aimer avec nous.

On le voit à la joie du retour de l'enfant:

Le plus content, c'est le père.

Pensées 457

1. J’aurais beau... j’aurais beau... ; si je n’ai pas..., je ne suis... .
   
2. J’aurais beau savoir... pouvoir... ; si je n’ai pas..., je ne suis... .
   
3. J’aurais beau avoir... avoir... ; si je n’ai pas..., je ne suis... ;
   
4. avoir parcouru mer et monde, si je n’ai pas..., je n’ai rien vu;
   
5. avoir résolu toutes les énigmes, si je n’ai pas..., je n’ai rien compris.
   
6. Il faut entrer chez soi constater l’état des lieux;
   
7. voir à quoi riment les multiples intérêts et divertissements;
   
8. voir ce qu’il faut rebâtir à neuf.
   
9. Si je n’ai pas l’Amour, je suis cymbale retentissante
   

  10.  dont l’écho va se perdre dans les bruits environnants. 

Comme un enfant

On sait qu'un enfant peut être capricieux.

On l'a souvent vu faire ses petites crises.

Mais quand il se comporte sagement,

tout simplement, quand il se laisse prendre,

quand il se laisse consoler et aimer,

C'est là qu'il fait la joie de la maman.

Avec Dieu, il convient d'être comme un enfant

qui se laisse tendrement aimer.

Le péché de l'enfant prodigue

n'est pas tant d'avoir couru follement l'aventure

C'était sa petite crise de grand adolescent.

Son péché fut plutôt d'avoir ignoré l'amour de son père,

de l'avoir soumis à une longue attente,

pour faire ses quatre volontés.

Le fils aîné n'a pas fait beaucoup mieux;

il n'a pas compris le cœur de son père.

Lui aussi, l'ainé fidèle et sage,

a fait sa petite révolte,

alors qu'il aurait pu se joindre à la fête

et combler ainsi la joie de son père.

Nous sommes les enfants choyés de Dieu.

Et c'est toute la vie que nous sommes enfants de Dieu

pour nous laisser aimer.