Le bon
berger
Le bon pasteur conduit
lentement son troupeau
Vers le frais pâturage au pied de la colline;
Il s’en va
en avant et ses brebis devinent
Qu’il est la voie.
Elles
n’ont peur de rien, car lui, le berger, veille.
S’il fallait que le loup se
montre le museau,
Il saurait le dompter. Jamais il ne sommeille.
Elles se
fient.
Il connaît
ses brebis et peut les nommer toutes.
Chaque soir, il les compte au cas où, sur
la route,
L’une ou l’autre se soit égarée follement.
Cela arrive…
Et quand
il en manque une, il laisse là les autres
Pour aller la chercher, tout
amoureusement.
Content, il la ramène, innocente ou en faute.
Ainsi est-il.
Ce berger
que l’on voit décrit dans l’Évangile,
Qui a souci de l’autre, étourdi ou
fragile,
C’est vraiment Toi, Jésus; et l’autre, l’égaré,
C’est beaucoup moi.
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