Le grain, quand je le sème, il
se doit d’éclater
Pour libérer le germe; et ce n’est pas facile.
Mourir à ma
vie propre est toujours difficile
Pour mon égo.
Mais quand l’écorce cède et que pointe la tige,
Je n’ai plus sensation du mal que je
m’inflige;
Mon coeur est ébloui, tout à la joie d’aimer
Le nouvel être.
Ainsi
germe l’amour chez tous les bons apôtres;
On n’est pas fait pour soi; on est
fait pour les autres.
L’écorce doit mourir et le germe, rester
Et puis grandir.
Non seulement rester, mais grandir et puis vivre
Éternellement vivre un
amour qui enivre
Tant il est, cet amour, comme un vin décanté.
Divinisé.
Je vois venir la fin, éclatement suprême,
Et je me dis : Voilà, c’est
bien fait tout de même!
La voici, ma brisure; il me faut la goûter
En Toi,
Jésus.
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