La brebis
retrouvée (Lc 15, 1s)
"Quel
berger, dit Jésus, n'ira pas à la recherche de sa brebis perdue et n'éprouvera
pas de la joie qand il la trouve? De même il y aura plus de joie dans le ciel
pour un seul pécheur qui se repent que pour les autres qui n'ont pas à se
repentir."
En lisant
cet évangile, on se prend à désirer être cette brebis-là que le divin Berger
ramène sur ses épaules tout à la joie de l'avoir retrouvée. Mais qui nous a
fait croire que nous n'étions pas cette brebis-là? Nos égarements ne sont-ils
pas assez évidents et nombreux pour nous en convaincre? N'avons-nous pas la
conviction que Jésus est venu nous chercher des centaines et des milliers de
fois? Il faut le croire parce que c'est vrai et nous en montrer reconnaissants.
On est donc
porté à se croire bon, à se croire parmi les quatre-vingt-dix-neuf qui n'ont
pas besoin d'être secourues! Jésus veut simplement nous dire ici qu'il aime
qu'on se sache en besoin de lui et qu'on fasse appel à lui. C'est alors qu'on
entre en relation particulière avec lui et qu'on lui reconnait et accorde le
droit de nous prendre avec lui dans ses bras ou sur ses épaules ou dans son
coeur. Pour cette sorte d'intimité, il nous faut ouvrir notre coeur et désirer
lui appartenir.
J'ai donné
comme titre à cette méditation "La brebis retrouvée" et non "La
brebis perdue" Nous sommes tous retrouvés et bien des fois. Nous sommes
tous sauvés. Jésus est notre Sauveur. C'est pourquoi il y a de la joie dans
l'air en ce temps de Noël. Il s'est incarné pour nous sauver. Sans sa
venue,nous serions encore dans l'Ancien Testament à l'attendre. Gloria in
excelsis Deo!