Pensées 465
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L’indifférent tient un langage muet qui est une fin de non-recevoir.
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L’indifférent ne se prononce pas; cela l’indiffère.
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Si on l’interroge, il lève les épaules en baillant.
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Il laisse passer l’occasion; c’est le mieux qu’il peut faire.
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Il va à ses affaires – s’il y va –, en oubliant d’apporter son coeur.
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On ne nait pas indifférent; on le devient.
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Dieu n’a pas créé l’indifférence.
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Dieu a créé la participation généreuse et l’accueil empressé.
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L’indifférence consentie ou cultivée devrait être mise au rang des
sept péchés capitaux.