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2014/07/30

Avec Christian (8)

"Va plus loin, va plus loin. Même si tu te crois arrivé é é é é, va plus loin, va plus loin." (Littleton)

Comme Pierre qui met les pieds hors de la chaloupe et qui soudain a peur. L'amour, ce n'est pas seulement un sentiment vague, c'est des gestes concrets. Un jour vient dans la vie où il faut aller plus loin, où on a peur d'aller. C'est alors que l'amour se prouve vrai. On a peur de l'eau tout autour. Pourtant Jésus est là qui dit: Viens. Il tendra même la main pour prévenir la noyade.

Le plus dangereux dans la vie, c'est de passer à côté de celle qui m'accompagne, sans vraiment la voir. La fidélité en amour se vit heure par heure, minute par minute. La communion ne se vit pas seulement à l'Église, elle se vit dans le quotidien de la maison et tout le temps. Notre plus grande soif est d'aimer et d'être aimé. Apprendre à regarder ma compagne à travers Jésus, ça la fait paraître aimable et ça me fait aimable pour elle.


Même si tu te crois arrivé, tu n'es pas arrivé. En amour, il n'y a pas de point d'arrivée.
Avec Christian (7)

La foi de Pierre. Fallait qu'il ait la foi pour sortir de la barque, mettre les pieds à l'eau et marcher vers Jésus. Pas très loin, c'est vrai, mais au moins quelques pas. Les autres dans la barque n'ont pas osé. Est-ce que moi, j'aurais osé? Pierre a marché sur l'eau, mais, un moment, sa foi a flanché et il s'est mis à enfoncer. Quand la foi flanche, rien ne va plus.

On va dire: C'était facile pour lui parce que Jésus était là. Mais quand même. Il fallait avoir une confiance exceptionnelle, une confiance d'enfant. Pierre avait confiance en Jésus qui lui disait: "Viens". Mais c'est Pierre quand même qui a demandé: "Si c'est toi, Jésus, ordonne que j'aille à toi sur l'eau". Déjà dans cette demande, on peut voir sa foi.

Cela fait penser à la brouette de l'équilibriste qui traverse les chutes Niagara sur un fil de fer. Qui aurait assez de confiance pour s'asseoir dans la brouette? Pas moi, en tout cas, parce que cet homme-là n'est qu'un homme. Pierre, lui, n'était pas devant un homme seulement, il était devant Dieu. Cela explique son geste apparemment insensé. Quand c'est Dieu qui appelle, l'homme de foi entend. Mais c'est pas toujours facile, et notre foi peut flancher en cours de route.